mardi 28 avril 2009

Retour sur les présentation du 14 avril

Tout d’abord j’ai trouvé que les sujets choisis étaient très intéressants. Par contre, il n’était pas toujours évident de faire une présentation dynamique, étant donné que c’était tout de même des sujets lourds et complexes. Je trouve que tout le monde à fait sa part, les « power points » étaient faits avec goût et les contenus présentés étaient clairs et précis. Il y avait beaucoup de travail derrière chaque présentation; j’ai appris plusieurs choses. Mon coup de cœur a été la présentation de Malika et Catherine. Elles ont osé et ont élaboré un concept très original et complexe. Il leur aurait fallu un cours complet pour nous faire visiter leur « ville » dans ses détails. Bref, je trouve ces derniers cours amusants et très pertinents, ça fait changement de voir différentes personnes nous « enseigner », c’est très enrichissant. Si j’avais à refaire ma présentation, je la ferait davantage sous forme de cours, de manière plus interactive et moins systématique.

mardi 17 février 2009

L'emploi des majuscules et des minuscules


"Enseigner la grammaire autrement"

Résumé
« Enseigner la grammaire autrement »[1]
par Suzanne Chartrand

Dans son article, Mme. Chartrand mise sur une approche plus dynamique, davantage interactive. Elle souhaite actualiser l’enseignement traditionnel en animant « une démarche active de découverte ». Avec le temps, certains trucs ne sont plus adaptés. On réalise que certains moyens donnés sont insuffisants. Par exemple, plutôt que d’utiliser la phrase « qui est-ce qui » ou « qu’est-ce qui » pour trouver le sujet, le jeune pourrait avoir recours à la technique d’encadrement, c’est-à-dire mettre l’emphase sur le sujet qui fait l’action en l’intégrant à « c’est + sujet + qui ». Par ce moyen, le jeune n’obtient pas seulement la réponse, mais le « pourquoi ». Il faut « permette à l’élève de comprendre l’essentiel des mécanismes syntaxiques en jeu ». Le jeune doit participer aux processus qui le mènent à l’apprentissage. L’utilisation d’un métalangage commun à tous est de mise, afin de bien nommer et identifier chaque chose.

Le « matériel d’exercisation » se doit d’être plus complet. Il doit présenter les différents contextes d’applications, les différents types et formes de phrases possibles. Il faut plus à l’élève que de simples exercices d’automatismes qui sont isolés et traitent tous la même notion, de la même manière. L’élève, après s’être exercé, doit également appliquer ses nouvelles connaissances dans d’autres types d’activités, de compréhension ou de production. Ce transfert de connaissances va assurer l’assimilation complète du jeune. Ces démarches, beaucoup plus autonomes, amènent les jeunes à s’ouvrir et se familiariser au travail de recherche. Ils explorent puis s’aperçoivent eux-mêmes de la pertinence de la règle ou de l’activité.

Par contre, certains volet du français ne se prêtent pas à la découverte. Un autre point négatif est que ces pratiques nécessitent tout de même beaucoup de temps, ce qui n’est pas toujours évident de prendre. À savoir maintenant si on doit consacrer plus de temps au mécanisme de découverte pour de meilleurs résultats, ou compromettre la performance en dépit du programme à compléter. Il serait peut-être mieux d’en travailler moins, mais ce qui sera enseigner, sera maîtriser .

[1]Enseigner la grammaire autrement, par Suzanne Chartrand;
[http://www.francais-secondaire.fse.ulaval.ca/fichier/27/qf_dadd_grammaire.pdf]

jeudi 12 février 2009

mardi 3 février 2009

Grammaire et Syntaxe françoise

[Première édition en 1607, deuxième édition en 1618]
Par Charles Maupas

La grammaire de Maupas, à comparé avec les grammaires d’aujourd’hui, est davantage construite sous forme de texte continu. Les exemples grammaticaux sont inclus à même ce-dernier et la forme d’écriture n’est pas la même qu’aujourd’hui. Cette grammaire, écrite au début du dix-septième siècle, traduit bien le style d’écriture de cette époque. C'est un recueil écrit en vieux français, l'alphabet n'était pas la même, elle comptait seulement 22 lettres, par exemple, le « j » et le « u » n'étaient pas utilisées. C'est une grammaire qui mise sur l'approche globale de la syntaxe du « verbe ». Maupas examine le verbe dans son ensemble, les impacts et les rôles qu'il a. C'est une grammaire très condensée; la structure est très compacte. Elle renferme de grands discours explicatifs, pas très concis. Comparativement à aujourd'hui où les grammaires présentent beaucoup d'exemples et moins d'explications, cet ouvrage néglige les mise en contexte. Elle élabore peu les règles en ne les intégrant pas dans des phrases. L'œuvre de Maupas était peut-être bonne pour le temps, mais aujourd'hui son modèle n'est plus de mise; l'organisation des informations est déficiente. Aucun tableau ou résumé n'est présenté. Par contre, « cette grammaire, la première, est certainement la plus remarquable des grammaires française du XVIIe siècle. »[1] Pour ce temps elle était complexe et détaillée car elle consacrait une partie à la phonétique et la graphie puis une autre à l'oraison.
Document PDF; Grammaire et syntaxe françoise
[1] http://kaali.linguist.jussieu.fr/HEL_public_domain/HEL_24_1/HEL_24_1_pp033-063.pdf

mardi 27 janvier 2009

Coup de Coeur !!


« Coup de Coeur »
Depuis mon secondaire, j'utilise le Multidictionnaire, un recueil qui combine à la fois définitions, grammaire, orthographe, conjugaison, synonymes, anglicisme, abréviations et bien d'autres. Chaque fois que je rencontre une difficulté, de quelque niveau que ce soit, je m'y réfère et trouve facilement la réponse à ma question. La recherche se fait rapidement, il est très bien structuré. Le Multi présente plusieurs tableaux, les informations sont explicites et claires en plus des exemples qui sont fournis. La majeure partie des expressions et locutions figées s'y retrouvent. Les accords complexes et les exceptions sont tous identifiés ainsi que les trucs et astuces pratiques à savoir. Le multidictionnaire présente également les formes fautives, il souligne l'erreur puis la justifie. Des modèles de correspondance sont présentés, il nous illustre les formules usuelles de rédaction, d'une lettre ou d'un curriculum vitae par exemple. Une version abrégée, appelé le Multidictionnaire en tableaux, est également offerte. Ce dernier est très pratique car il est concis, plus petit et les informations y sont clairement disposées. Ces ouvrages prennent en compte le contexte historique du Québec, ils intègrent des mots et expressions propre au français du Québec. Je n'ai jamais été déçue et ne suis jamais demeurée bredouille après un recherche dans la Multidictionnaire. Autant dans l'un que dans l'autre, toutes les réponses à mes questions y sont.

mercredi 21 janvier 2009


« Les grammaires existent-elles dans toutes les langues »

Toutes les langues ont leurs contraintes, donc leurs règles. Pour être comprise, une langue se doit de respecter des normes. Afin d'énumérer ces règles, une grammaire est nécessaire à l'élaboration et la compréhension d'une langue. On dit de la grammaire que c'est l'art de parler et écrire correctement. Je crois que toutes les langues, excepté quelques dialectes peut-être, ont besoin d'être régies pour être reconnues et correctement utilisées. Personnellement, je crois que chaque langue a effectivement besoin d'être dirigée. « La grammaire universelle constitue un ensemble de contraintes inconscientes qui nous permet de décider si une phrase est bien formée. Cette grammaire mentale n'est pas nécessairement identique pour toutes les langues, mais le processus par lequel, pour une langue donnée, certaines phrases sont perçues comme correctes et d'autre non serait, lui, universel et indépendant de la signification. »1